organisations musulmanes dont la Grande Mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) avaient poursuivi l'hebdomadaire en justice. Charlie Hebdo avait été relaxé à l'issue d'un procès très médiatique en 2007.Les événements ont pris une tournure plus grave l'année dernière, puisque les locaux du journal ont été en partie détruits par un incendie volontaire, le 2 novembre 2011. L'hebdomadaire venait de publier un numéro intitulé Charia hebdo avec un dessin de "Mahomet, rédacteur en chef". Une enquête ouverte par le parquet de Paris et confiée à la police judiciaire n'a, pour l'heure, donné aucun résultat. Les incendiaires n'ont jamais été retrouvés,hermes couleur graphite.Cette fois, les responsables de Charlie se défendent d'avoir voulu réitérer un coup éditorial, comme celui de 2006, ou même comme le "spécial charia" de 2011. Le dessinateur Luz parle même d'un "emballement médiatique". "Ce n'est pas un numéro sur Mahomet, insiste-t-il. Il n'est même pas représenté en "une". Une seule page est consacrée au film Innocence of muslims et deux pages à Bernard Arnault, le patron de LVMH. J'ai l'impression que nos confrères essaient de fabriquer de toutes pièces une deuxième affaire des caricatures. Nous représentons Mahomet dans le journal presque toutes les semaines..."Le directeur de l'hebdomadaire, Charb, nie toute intention d'avoir voulu mettre de l'huile sur le feu, dans le contexte des manifestations dans le monde musulman. "Nous ne sommes pas allés trop loin. Nous sommes un journal satirique d'actualité,sac goodnews hermes, nous faisons notre métier qui est de parler d'une actualité, déclare-t-il. On ne reproche pas aux autres journaux de parler du film anti-islam. Notre façon de l'évoquer, c'est la caricature."Charb refuse de prendre en compte le contexte international tendu : "Il n'y a pas de contexte favorable ou défavorable, souligne-t-il. Quand nos locaux ont brûlé, le contexte international n'était pas particulièrement tendu."Le directeur de Charlie se défend de cibler principalement l'islam. "On s'en prend à tous les extrémistes,sac hermes kelly prix. En vingt ans, nous avons eu quatorze procès contre l'extrême droite catholique et un seul contre les musulmans."La protection policière a été renforcée autour des locaux de l'hebdomadaire. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius annoncé des "précautions de sécurité particulières" pour protéger ses ambassades. Charb affirme ne pas craindre les représailles. "J'en ai rien à faire ! s'exclame-t-il. Si j'avais peur, je changerais de métier et j'irais ouvrir un bistrot dans la Creuse..."Le nouveau numéro de Charlie Hebdo a en tout cas suscité une vague de réactions du côté politique et des organisations religieuses. Tous soulignent le contexte de tensions dans lequel paraît le numéro de l'hebdomadaire satirique.A l'Elysée, on affirme que la position du chef de l'Etat est "très nette". "En France, la liberté de la presse est totale, elle ne peut être reniée ni même circonscrite, explique un conseiller. On Related articles:

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