ur l'Europe",a noté l'Espagnol José Maria Aznar, qui tient la présidence tournante de l'Union européenne. "Ce phénomène d'essor des partis extré,bracelet cuir hermes orange;mistes s'est déjà produit dans d'autres pays, et c'est la France qui en témoigne en ce moment. Je pense que nous devons tous réaliser un travail politique commun pour éviter la consolidation de ce phénomène": le ministre des affaires étrangères du gouvernement de droite espagnol, Josep Piqué, résume une inquiétude partagée à droite comme à gauche, même si la leçon donnée aux dirigeants politiques français a suscité çà et là quelques ricanements.A gauche, les réactions atterrées à l'irruption de Jean-Marie Le Pen dans le paysage politique européen traduisent une sorte de sentiment d'impuissance. Comment enrayer la progression de droites nouvelles qui, contrairement à la démocratie-chrétienne dominante de l'après-guerre, font place à des formations populistes aux discours jusque-là bannis pour qui voulait participer du pouvoir.La victoire de Silvio Berlusconi à Rome en mai 2001 a marqué un tournant. L'entrée de la Ligue du Nord, d'Umberto Bossi, dans le gouvernement italien a en quelque sorte banalisé une sorte de "haidérisation" rampante de l'Europe. Les protestations qu'avait values à l'Autriche la formation d'une coalition avec le parti de Jörg Haider n'étaient désormais plus de mise. Le Danemark et le Portugal ont depuis emboîté le pas. La social-démocratie danoise s'est effacée à l'automne 2001 devant une coalition de droite dirigée par des néolibéraux et comprenant le parti ouvertement xénophobe de Mme Pia Kjæ,sac replique d hermes;rsgaard. L'effondrement encore plus inattendu du socialiste portugais Antonio Guterres a provoqué l'arrivée au pouvoir en mars au Portugal d'un centre-droit coalisé, là aussi, avec une droite populiste, plus présentable peut-être, mais qui a pareillement capitalisé sur la crainte de l'immigration et les valeurs nationales.POSITIONS FRAGILISÉESLe 15 mai,hermes bracelet pas cher, les Pays-Bas, jusque-là dirigés par une coalition sociale-libérale avec un premier ministre social-démocrate, Wim Kok, qui vient de démissionner, pourrait bien connaître le même cas de figure si le nouveau parti de Pim Fortuyn confirme son succès des récentes municipales.La fameuse vague rose des années 1990 se réduit désormais à la Grèce, la Finlande, la Suède, qui se prépare aussi à ses élections, à l'Allemagne et à la Grande-Bretagne de Tony Blair, dont le néotravaillisme a joué un rôle à part dans la constellation politique européenne.En a Related articles:

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