, et elle sait qu'il lui reste un mois d'allocations. L'un de ses enfants a interrompu ses tudes d'informatique pour travailler trois mois, dans un magasin Mercadona. Sur les trois enfants de la famille, deux sont au chmage.BIENTT AU TOUR DE LA CLASSE MOYENNE SUPRIEURE ?Les victimes de cette tragdie silencieuse qui imprgne jour aprs jour la socit espagnole rcitent leur histoire. Tous veulent dnoncer la situation, mais aucun ne souhaite donner son nom de famille ; quelques-uns n'indiquent mme pas leur prnom, ni une initiale. C'est le cas d'une femme cadre suprieur de 50 ans qui travaillait dans un important cabinet-conseil et qui se rend pour la premire fois dans une agence de recrutement. Elle vient d'tre licencie en mme temps que son mari : "Nous avons plein d'amis de 50 ans au chmage. Qu'allons-nous faire jusqu' 67 ans ? Nous n'aurons ni retraite ni scurit sociale !"Cristina, 31 ans, retire son pargne et s'appuie sur son compagnon, qui travaille toujours. Isabel, 55 ans, qui travaillait dans une ptisserie,stylo mont blanc prix pas cher, raconte que chez eux, on achte uniquement des marques de grande distribution et que le temps des sorties est bel et bien fini : on se runit entre amis la maison, on se fait un petit cin-club avec des films tlchargs sur Internet.Jos Antonio regrette que la crise ait transform nombre d'Espagnols en "citoyens de seconde zone d'un trait de plume". Luisa, 60 ans, qui a vu comment on a rduit son salaire et celui de son mari, s'inquite pour leur fils, 33 ans,crayon mont blanc, titulaire d'une matrise et d'un master, mais qui, jusqu' ce jour, n'a trouv des emplois que dans le btiment et dans des pizzerias.Luis Fernandez, la tte de l'association de chmeurs Adesorg, est lucide : "Ceux qui comme nous sont au chmage depuis longtemps se sont adapts : nous travaillons au noir, rduits l'tat d'esclaves, et il va finir par nous pousser des plumes force de manger autant de poulet ! Mais je suis aussi proccup par l'avenir de la classe moyenne suprieure : ils ne vont pas tarder se retrouver,montblanc starwalker, eux aussi, dans cette situation,stylo plume pas cher, et le choc va tre rude. Habitus une vie rgle, mme sans grand luxe, ils vont bientt tomber de haut."Joseba Elola (El Pais). Traduit de l'espagnol par Franois PleyberLes rubriques du Monde.frInternational Politique Socit conomie Culture Sport Techno Style Vous Ides Plante ducation Disparitions Sant Les services du MondeLa boutique du Monde Le Monde dans les htels Formation anglais Annonces auto Annonces immo Tirages photo Rencontres Shopping Comparateur crdit Devis travaux Conjugaison Programme tl Jeux Mto Trafic Prix de l'immobilier Sur le web Programme TV de Arte en replay Programme chaine tv L'actu des m dias Programme TV de France 5 en replay Cin ma GaumontLes sites du GroupeTlrama.fr Talents.fr Le Huffington Post CourrierInternational.com Monde-Diplomatique.fr Les Rencontres professionnelles Le Monde La Socit des lecteurs du Monde Le Prix Le Monde de la rechercheLe MondeTlrama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde partir de 1 Services Le Monde Afghanistan : attentat-suicide meurtrier sur une base de l'OTANLe Monde| 17.10.2012 08h52Un attentat-suicide la voiture pige survenu, mercredi 17 octobre, sur une base conjointe de l'OTAN et de l'arme afghane a fait de nombreuses victimes au sein des forces afghanes."Selon de premires informations, l'attaque a fait de nombreuses victimes au sein des forces afghanes, mais il n'y a pas pour le moment d'informations faisant tat de victimes [parmi les soldats] de l'OTAN", a dclar un porte-parole de la coalition internationale, sans prciser si les victimes afghanes taient blesses ou tues."L'attentat la voiture pige a frapp mercredi matin un avant-poste de l'ISAF, la force de l'OTAN en Afghanistan, et des forces de scurit afghanes dans la province de Paktiya", a-t-il dclar. Un porte-parole du gouverneur de la Paktiya, une zone relativement instable, a dit ne pas connatre le nombre de personnes tues mais savoir que dix soldats afghans avaient t blesss.REVENDICATIONZabiullah Mudjahid, l'un des porte-parole des talibans, a revendiqu l'attaq Related articles:

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gie, elles nous donnent envie de retourner derrière nos pupitres, pour, de nouveau, écouter, rêvasser ou apprendre les maths, la dictée, la géographie. Apprendre, aussi, à penser par soi-même, l'un des préceptes de l'école laïque de la République, de Jules Ferry, gratuite et obligatoire, dont le metteur en scène Christian Cailleret a revisité, de manière poétique et un peu polémique, la période s'étirant de 1914 à la fin des années soixante. La belle surprise de Liberté, égalité, fraternité. attention école ? vient de ce que, sur les bancs de cette école primaire qui nous est dessinée de façon hyperréaliste (au mur des cartes d'une Afrique très colonisée,ray ban rb3364, grossièrement découpée, de l'encre violette, des plumiers.), sont assis, vêtus de blouses grises, des élèves campés par des comédiens déjà grisonnants,ray ban wayfarer pas cher shop, qui, de ce fait, n'auront jamais besoin de forcer le trait pour faire pouffer de rire. Arthur le rêveur, l'artiste (joué par une femme), Smague (qui ramène tout à la ferme de son père et tempête contre la concentration qu'on lui impose) et Falas le fayot, sont trois grands dadais à qui leurs interprètes injectent une bonne dose de canaillerie innocente, de gai chahut. Devant eux se démène un instituteur, ou plutôt la figure de l'instituteur humaniste tout empli de sa vocation (instruire, être disponible, donner sa chance à chacun.) mais ne versant jamais dans la caricature facile : Jean-Marie Balembois insufflant à son personnage une rare véracité et une présence sincère, en touchante symbiose avec celles des élèves ; il s'exaspérera de manière si concernée quand ceux-ci égréneront de drolatiques âneries ! Dans cette pièce, l'aspect désuet et les temps sentencieux de l'école laïque de la République sont un peu raillés : ces vers des poètes à apprendre par coeur,ray ban pas cher femme, ou ces chants (la Marseillaise, puis le Chant des partisans), les discours pleins d'emphase de Jules Ferry (que l'on entendra, entre autres, à une tribune, où viendra plus tard Célestin Freinet professant le droit des élèves à s'exercer, à se tromper), ou encore ces abracadabrants problèmes de maths truffés de robinets, de train, voire de purin. Et plus encore, ici, l'école est remerciée avec la profondeur du coeur : " Pourvu qu'elle ne se dénature pas trop ", semble nous dire l'auteur et metteur en scène Christian Caillieret, qui écrit : " C'est un instituteur qui décida mes parents à m'envoyer au grand lycée de la ville ; ce fut un sacrifice pour eux qui estimaient qu'à quatorze ans il fallait aller travailler, gagner sa vie et rapporter sa paye. " Et d'ajouter : " Je dois à l'école mon amour de la littérature et du théâtre. " Ce lien très personnel du metteur en scène au sujet de la pièce offre à celle-ci ce supplément d'âme qui ne trompe pas. Que l'on ne pourra oublier. Aude Brédy Jusqu'au 31 juillet, à 16 heures, à l'espace Pasteur, 13, rue du Pont-Trouca. Réservations au 04 32 74 18 54. 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture -    le 29 Juillet 2004 Livres Poétiquement conquis    Majnûn, le Fou de Laylâ, traduction et notes d'André Miquel. Éditions Actes Sud, Sindbad. 508 pages, 26 euros. Il y a un peu moins d'un siècle, on a voulu voir en l'amour, tel que nous le concevons en Occident à l'époque moderne, une invention, et on l'a daté du Moyen ¶ge occitan, qui aurait fourni un " modèle " littéraire du " fin amor " à l'imaginaire de toute une civilisation. Amour impossible et fatal, amour transcendant proche de la mystique, dont la seule issue est l'anéantissement. Tristan et Yseult, Lancelot et Guenièvre ont " conquis poétiquement l'Europe " comme l'écrivit Aragon. Bien entendu cette thèse a été dès le début contestée : que faire de l'élégie érotique romaine ? Comment lire le Cantique des cantiques ? La tentation a été grande de chercher le " chaînon manquant ". On a cru, et certains continuent à penser, que le " zadjal " arabe pouvait avoir inspiré, via lRelated articles:


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se enfrenta a las últimas obras del artista, en las que se mostraba más interesado por los misterios de la materia que por los de la mente. De todas formas,monturas rayban, aunque la exposición pretende reivindicar el último Dalí, no lo hace de manera militante y se incluye en este periodo una cuidada selección de obras de los años cincuenta y sesenta,ray ban 4151, con muy pocos ejemplos posteriores."El descubrimiento más trascendente de nuestra época es el que ha hecho la física nuclear a propósito de la constitución de la materia. La materia es discontinua y toda experiencia válida en la pintura moderna sólo puede y debe partir de esta única idea", escribía Dalí en los años cincuenta en su panfleto Los cornudos del arte moderno. La manera en que él intentaba visualizar esta discontinuidad se aprecia en las primeras salas a través de obras como Cruz nuclear (1952) o Naturaleza muerta viva (1956). Otro tema recurrente de sus últimos años, el religioso, está también presente en una sala que incluye, por ejemplo, las dos versiones que realizó el artista de La Madonna de Port Lligat.Se pasa después a la sala que preside la majestuosa Estación de Perpiñán (1965), que cierra el ciclo del Ángelus de Millet -tema al que se dedica más adelante otra sala con las primeras obras sobre este cuadro que estuvo en la base de su famoso método "paranoico-crítico"-, y a la vez reúne sus obsesiones en torno a los oscuros vericuetos del inconsciente y la ciencia. Dalí consideraba que la estación de Perpiñán era el centro del universo -en 1963 tuvo allí una "revelación cosmogónica"-, y lo cierto es que el matemático René Tom le confirmó que precisamente en aquella zona habían chocado millones de años antes las placas tectónicas de España y Europa...Como sucede siempre con Dalí, cada obra puede ser fruto de muchas interpretaciones y está realizada precisamente para inquietar y provocar estas múltiples lecturas. Tras pasar por el ámbito dedicado a las transformaciones de los cuerpos en arquitecturas, común en su obra, que cuenta con piezas como el curioso Retrato de la señora Isabel Styler-Tas (1945), se llega a uno de los epicentros de la exposición,comprar ray ban wayfarer, la sala dedicada a las obras relacionadas con la guerra. Es la única pintada de color diferente, rojo, y en ella destaca la famosa Construcción blanda con judías hervidas. Premonición de la guerra civil (1936), que parece anunciar la monstruosidad de la guerra en abstracto, sin preguntarse sobre las razones o los bandos que se enfrentan. Una actitud tal vez amoral o apolítica, que comienza a reivindicarse y está en la base también de la ambigüedad de las otras piezas que la rodean, como Violeta imperial (1938) o El enigma de Hitler (1939).Las ilusiones ópticas y un apartado documental, pequeño pero jugoso, cierran el recorrido de esta planta. En la superior, el visitante comienza con tres retratos de Sigmund Freud, la gran inspiración de Dalí, para pasar a los espacios dedicados a las imágenes dobles, sus pinturas de inspiración metafísica y romántica
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us le travail. Au service de chirurgie, elle est la seule qui, à son niveau de compétences, puisse administrer les soins nécessaires. Or, il y a quatre à six lits par chambre, une dizaine de chambres, et un taux d’occupation de 90 %. Yanoula regarde la scène tout en attendant devant la même chambre. Elle explique : « Le patient a eu un arrêt vasculaire cérébral ; alors, il n’est plus en mesure de tout comprendre,ray ban pas cher, et moins encore que les soins dont il a besoin ne lui soient pas prodigués. Voyez : mon mari, qui a quatre-vingts ans, est ici depuis dix jours. Nous sommes obligés d’organiser des tours de garde entre les différents membres de la famille pour être à son chevet, de jour comme de nuit. » Pourquoi ? Incrédule qu’une telle question puisse lui être posée, Yanoula répond : « Il faut vérifier que les médicaments ont bien été administrés, et qu’ils sont supportés. Ça ne se passe pas comme ça chez vous ? » Partout, dos au mur ou dans les salles d’attente, des parents, des amis sont là. Ils viennent rendre visite… et pallier les insuffisances d’un système de santé qui, à la suite de l’application des mesures d’austérité,lunettes soleil, ne fait que s’appauvrir. Tout en renforçant les inégalités de soins et de services. Car, comme fait savoir Yanoula : « Nous, on ne peut pas se payer une infirmière exclusive, alors on vient… On dort un peu, là, sur la chaise. » Un calvaire supplémentaire dans des situations d’angoisse.« J’avais peur pour ma mère ; une femme m’a proposé de rester la nuit et elle a un reçu officiel pour être remboursée en partie par la caisse d’assurance », explique Assina Glinou. La mère d’Assina est cardiaque. À quatre-vingts ans, elle a dû être opérée et, ensuite, le médicament qui lui a été administré a déclenché une hémorragie. Il faut qu’elle soit surveillée de près. « Mon père était capitaine de marine. La caisse rembourse, selon la gravité de la maladie, tant de nuits d’infirmière exclusive. Il faut les payer en plus,ray ban lunettes, mais elles gardent le patient la nuit. » Le tarif ? Pour le trouver, il faut aller dans un bureau… situé au cœur de l’hôpital. « C’est 77,65 euros la nuit en semaine, 117,24 euros pour le samedi soir et 84,67 euros le dimanche », explique la chef infirmière. Tout en ajoutant : « Ce n’est pas toujours nécessaire d’en prendre une mais ça rassure les familles. » Mais si elle se sent plus tranquille la nuit, Assina vient, quand même, tous les jours. « Je viens soutenir ma mère, bien sûr. Je veille aussi à ce qu’il ne lui manque rien. Ici, les cathéters sont abîmés. Il n’y a pas d’alaise sur les lits : c’est moi qui ai dû en acheter une. Même les couches, confesse-t-elle, j’ai dû en apporter pour qu’elle en ait régulièrement une propre. »L’état général de l’hôpital se dégrade : il n’existe presque pas de chambres individuelles et les lits ne sont séparés que par un simple rideau ; les urinoirs ne fonctionnent pas ; sur les brancards, les matelas sont éventrés ; sur certains murs, certains trous restent béants, traces de travaux passés, jamais complètement achevés. Et en plein milieu de la cour de l’hôpital, une réserve d’oxygène liquide semble en mauvais état.Malgré tout, les patients et leurs proches le déclarent, unanimement, à l’instar de Yanoula : « Ils travaillent beaucoup ici. Si l’hôpital sous-fonctionne, c’est à cause du manque de moyens. » « Le personnel est compétent, mais l’État ne veut pas que l’hôpital marche normalement », analyse Yannis Balagianis. Pour Assina : « Les infirmières n’ont pas le temps de s’ennuyer, elles n’ont que deux mains et pas dix ! Ici, le personnel n’a pas de moyens mais se bat comme des héros ! » Cette soixantenaire ajoute : « Ils disent qu’il faut faire des économies. Nous en payons le prix fort dans le domaine de la santé ! » « Moi, j’ai prévenu ma famille : s’il m’arrive quelque chos
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