ernet chinois. Difficile de ne pas penser qu'elle remue dans l'inconscient collectif le souvenir refoulé du mouvement démocratique de Tiananmen réprimé en 1989. Ces réactions, qui dominent largement les voix alignées sur les positions officielles, confirment les tendances apparues lors du "printemps arabe" : la blogosphère chinoise s'est alors emparée des événements pour critiquer l'immobilisme politique chinois.Selon Hu Yong, un chercheur chinois spécialiste d'Internet, le discours nationaliste était dominant en 1999,sac lancel, au moment où le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste, ouvrait un espace de discussion en ligne sur le bombardement de l'ambassade de Chine à Belgrade, puis a atteint son paroxysme en 2008, date de la mobilisation contre le boycottage de la torche olympique à Paris. Pour ensuite basculer très rapidement vers une attitude très critique des problèmes de gouvernance en Chine à "l'ère des droits civiques".Ce virage à 180 degrés s'illustre peut-être le mieux par la boutade récente d'un présentateur de CCTV sur Weibo,longchamp pas cher, le Twitter chinois. Constatant que l'envoyée spéciale de la chaîne était arrivée au Pakistan avant la mort d'Oussama Ben Laden et en Libye juste avant celle de Mouammar Kadhafi,ray ban pas cher, il demande où elle va désormais se rendre : "En Iran ? En Syrie ?" Une majorité des internautes a répondu : "En Chine." Et même "à Zhongnanhai", bastion du pouvoir à Pékin.Le paradoxe est que le régime cherche avant tout à éviter cet effet boomerang sur l'opinion publique chinoise : "Pékin est persuadé qu'il y a une volonté occidentale, à travers l'Internet et l'opinion, de renverser le régime chinois... La Libye,sac longchamp, avec une intervention militaire aboutissant à un changement de régime, est un cas d'école qui confirme les pires craintes de Pékin", explique au Monde Valérie Niquet, de la Fondation pour la recherche stratégique.Dans un éditorial daté du mardi 7 février,longchamp pliage pas cher, le quotidien chinois en langue anglaise Global Times justifie le veto en fustigeant la "diplomatie des valeurs" que cherchent à promouvoir Europe et Etats-Unis, "en train de perdre leur avantage technologique face aux pays en développement". Le "printemps arabe" permet ainsi "à l'Occident grevé de dettes" de "reprendre son souffle" et "d'exporter les révolutions", prévient l'éditorial."La diplomatie chinoise a toujours été le prolongement de sa politique intérieure. Voter pour (la résolution de l'ONU) validerait la logique que la démocratie est raisonnable. C'est un défi pour le pouvoir", explique au Monde l'intellectuelle Cui Weiping.Dans cette perspective, un dossier d'intervention politique est autant déstabilisant à Pékin qu'il est porteur en Occident, surtout en période préélectorale. La longue phase d'approche qui prélude à la transition au sommet du Parti communiste à l'automne 2012 oblige la Chine à camper sur ses positions traditionnelles - non-ingérence et dénonciation des "manipulations occidentales" à l'oeuvre dans les soulèvements arabes.Certes, Pékin a p相关的主题文章:


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