u modèle de héros",longchamp pas cher, dit cet admirateur du cinéma de Gérard Mordillat,sac longchamps pas cher, de Robert Guédiguian, d'Aki Kaurismäki et de Ken Loach. "Si j'ai envie de continuer dans ce métier, c'est justement parce que le cinéma représente une très bonne façon de militer. A condition de tomber sur des metteurs en scène désireux de faire bouger les consciences", ajoute-t-il avec justesse.Pour y parvenir, encore faudrait-il aussi que les personnages de fiction témoignent eux-mêmes d'une certaine conscience poli tique, qu'ils soient animés par des idées, des aspirations individuelles et collectives. Ce qui est rarement le cas,solde sac longchamp. Un élément sur lequel Thierry Sorel semble prêt à évoluer. "On pourrait aller beaucoup plus loin dans les conflits et les prises de position des person nages, y compris politiques. On pourrait exprimer des choses qui résonnent davantage avec le réel, l'actualité", propose-t-il.Article paru dans le supplément ,en kiosque avec Le Monde daté dimanche 19 - lundi 20 février 2012.Hélène DelyeG RARD MORDILLAT : Dans les fictions, le travail n'est montr que de mani re disqualifi e Romancier et cinéaste, Gérard Mordillat a souvent mis en scène des personnages issus de la classe populaire en prise avec des réalités sociales contemporaines. En 2010, il a adapté son roman LesVivants et les Morts pour la télévision. Diffusée sur France 2 en 2011, cette fiction en huit épisodes sera reprogrammée en mai sur Arte.Comment expliquez-vous que la classe populaire soit peu ou mal représentée dans la fiction française ? La question centrale, c'est le travail. Il n'est jamais montré dans les fictions ou alors de manière disqualifiée et disqualifiante. On ne voit jamais les personnages travailler, sauf les flics! D'autre part, les héros sont toujours magistrats, journalistes ou architectes. La sous-représentation des ouvriers dans la fiction est l'héritage d'un a priori, fort répandu dans la littérature classique, selon lequel le peuple est insensible au beau. Incapable de nuance, étranger à toute forme de passion, il est voué à l'ivrognerie et à la débauche. Mais un ajusteur-outilleur peut vivre un drame sentimental aussi puissant et complexe qu'un architecte ou un psychanalyste! Si ces préjugés l'emportent, cela témoigne-t-il d'une méconnaissance du monde ouvrier de la part des scénaristes, des réalisateurs? C'est possible. Il est certain que la plupart des cinéastes de ma génération ont exercé d'autres professions avant de réaliser des films. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, où beaucoup de jeunes cinéastes n'ont aucune expérience de ce qu'est la réalité concrète de la plupart des gens. On peut faire le même constat chez les romanciers, les commentateurs et les journalistes. Pour eux, ce qui constitue la réalité d'une majorité de Français représente un détail exotique.Que reproche-t-on aux œuvres traitant de réalités sociales ? On les accuse souvent d'être caricaturales et manichéistes. Ce sont, en fait, des barrières de défense établies face au réel Related articles:

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