ourd'hui en France publié le 5 janvier, sa cote de confiance passe sous la barre des 50 % pour s'établir à 48 %, soit un dévissage de 7 points par rapport au mois précédent.Dans le détail, l'enquête du CSA révèle un décrochage dans des secteurs bien particuliers de la population : les catégories populaires et les 50-64 ans. Selon Stéphane Rozes, directeur de l'institut, "la médiatisation de la vie personnelle touchant à l'image du président heurte des secteurs traditionnels de soutiens de la majorité".Moins alarmant mais dans la même tendance baissière, l'institut LH2 pour Libération du 7 janvier fait perdre 2 points à Nicolas Sarkozy.Bonheur privé, difficultés publiques ? Alors que Le Journal dudimanche du 6 janvier pronostiquait le prochain mariage (le 8 ou le 9février) du chef de l'Etat avec l'ancienne top-modèle piémontaise, laministre de l'économie, Christine Lagarde, annonçait une inflation plusforte en 2008 qu'en 2007. Une perspective qui compliquerait encore unpeu plus la tâche du "président du pouvoir d'achat"."DES ABCÈS DE FIXATION" Face à cette situation politique dégradée, l'Elysée explique que les "sondages de janvier sont en général défavorables"au chef de l'Etat. Autre système de défense : l'activité présidentielledes dernières semaines, dominée par la réforme des régimes spéciaux, lavisite de Kadhafi et les vacances, a "créé des abcès de fixation" et aurait donné aux Français le sentiment que le chef de l'Etat délaissait les "vrais problèmes" tels que le pouvoir d'achat, la sécurité,lacoste pas cher, l'emploi. Mais tous réfutent la thèse selon laquelle il "paierait" la médiatisation de sa vie privée par des déboires politiques. "Il peut réussir les deux", jure un conseiller.Ducoup, l'Elysée se réjouit de l'occasion donnée au président des'expliquer mardi. Deux autres occasions de le faire lui seront encoreoffertes : le lendemain en recevant à l'Elysée tous les parlementaireset, samedi 12 janvier, devant les membres du conseil national de l'UMP,où il lancera la campagne des municipales de mars."S'expliquer", "hiérarchiser les priorités" et "tracer des perspectives": tels devraient être, selon Franck Louvrier, conseiller encommunication et chef du service de presse de l'Elysée, la tâche duprésident. Une manière de reconnaître qu'en voulant mener toutes lesréformes de front, le chef de l'Etat a donné l'impression de perdre lefil conducteur de son action. Lors de ses vœux aux Français le 31 janvier, M. Sarkozy avait déjà tenté de faire la part entre les "mesures d'urgence"prises dans la foulée de son élection (paquet fiscal, réforme desuniversités, service minimum,polo lacoste pas cher, etc,polo lacoste femme.) et son programme d'action pour 2008dominé par le nouveau concept de "politique de civilisation". Mardi, il devrait également s'expliquer sur les conditions de sesvacances en Egypte, et notamment sur la mise à disposition d'un jet parl'entrepreneur Vincent Bolloré pour se rendre à Louxor puis à Charmel-Cheikh.Accueilli avec perplexité et railleries par la gauche, Related articles:

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