le bac pro et 40 % des élèves de CAP sont apprentis. Le président-candidat veut faire en sorte que "tous les élèves effectuent la moitié de leur dernière année en entreprise, sous quelque forme que ce soit : apprentissage, contrat de professionnalisation ou stage", explique Jean-Baptiste de Froment, son ancien conseiller éducation qui a rejoint son équipe de campagne.L'apprentissage favorise-t-il l'insertion ? Si l'on en croit le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), l'apprentissage a fait ses preuves. Sa dernière enquête d'insertion a révélé que trois ans après leur sortie de formation, les apprentis de l'enseignement secondaire ont un taux d'emploi de 10 points supérieur à ceux ayant suivi une formation par voie scolaire. Pour autant, "l'effet de l'apprentissage reste moins fort que celui du diplôme", nuance Jean-Jacques Arrighi, chargé d'études au Céreq. Autrement dit, mieux vaut un bac + 2 par la voie classique qu'un bac pro en apprentissage.Est-ce réaliste ? C'est la critique la plus forte à l'égard du projet : comment les entreprises vont-elles absorber 250 000 jeunes ? D'autant que les plus demandeuses sont limitées en capacité d'accueil. "Ce sont des petites entreprises,www.kellyhermesfr.com, dans des secteurs à tradition d'apprentissagetels que le bâtiment, la coiffure, la restauration ou la mécanique automobile", explique Vincent Troger, maître de conférences à Nantes. Près de 60 % des apprentis sont dans des PME de moins de 10 salariés ; seuls 12,8 % sont dans les entreprises de plus de 250 salariés.De plus, l'apprentissage ne progresse pas aussi vite qu'espéré. Malgré des quotas et d'autres mesures incitatives, l'objectif de 500 000 apprentis - affiché dès 1993 par Edouard Balladur ! - peine à être atteint. Le ministère de l'éducation nationale comptait 426 280 apprentis en 2010, contre 315 929 en 1996 (+ 35 %). "La grande leçon des quinze dernières années, c'est qu'on n'oblige pas les entreprises à embaucher des apprentis quand elles n'en ont pas l'intérêt", en conclut M. Arrighi. La hausse profite surtout aux élèves du supérieur. En quinze ans, le nombre d'apprentis au niveau bac + 5 a été multiplié par douze. Il a été multiplié par cinq en bac + 3 et 4, par trois en BTS et par 2,5 en bac pro. Il a diminué de 20 % en CAP. Par conséquent, l'idée de développer l'alternance en lycée professionnel "va à contre-courant de la tendance observée depuis 1995 : celle de l'élévation du niveau de qualification des jeunes en apprentissage", poursuit M. Arrighi.Quel financement ? Les syndicats de l'enseignement professionnel dénoncent la "casse de la formation sous statut scolaire",comment changer le sac herbag hermes. "Le lycée professionnel a perdu 8000 postes en cinq ans et en perdra 3 500 à la rentrée, dénonce Jérôme Dammerey, du SNUEP-FSU,sac birkin hermes couleur taupe. Si on généralise l'apprentissage, ce sont encore des milliers de postes qui vont disparaître."L'Elysée assure que cette réforme n'a aucun objectif d'économies. Au contraire. "L'apprentissage coûte très cher, mais on peut en Related articles:

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