mouvance djihadiste internationaleDes commentaires justifiant l'action de Merah ont également été postés dans les forums de discussion, "quelques dizaines par forums", selon Dominique Thomas, chercheur à l'Ehess et fin connaisseur de ces réseaux sur la toile. Pour l'heure... il semble que ce soit tout.Ce manque de réaction, sinon d'intérêt, s'explique en premier lieu, selon M. Thomas,sac hermès massai, par le petit nombre de personnes parlant français et arabe (la principale langue de diffusion de ces sites et forums) et disposant des connaissances religieuses et rhétoriques légitimes dans ces réseaux, qui pourraient ainsi en rendre compte.Car le discours de Mohamed Merah lui-même pose problème. Durant ses échanges avec un négociateur du DCRI, entre mercredi et jeudi, le jeune homme de 23 ans avait tenté de donner une dimension politique à ses actes, en dénonçant la présence militaire française en Afghanistan, l'interdiction en France du voile intégral islamique et en énonçant une volonté de venger "les enfants palestiniens". Lire : " Mohamed Merah, 'un anachronisme' même chez les extrémistes salafistes" (édition abonnés)Ces propos, rapportés progressivement par les autorités françaises, ne sont pas "digérables" en l'état par ces sites. "Leurs membres ont eu beaucoup de mal à en extraire quelque chose de structuré, qui puisse s'inscrire dans leur rhétorique", affirme Dominique Thomas.De plus, les actes de Mohamed Merah ne sont pas évidents à légitimer, même pour les groupes les plus extrémistes, selon Mohamed Adraoui, sociologue et spécialiste du salafisme. Malgré la désignation d'Israël et des "judéo-croisés" comme cibles par des autorités religieuses djihadistes,"il reste difficile de justifier le passage à l'action violente contre un groupe religieux, qui plus est, des enfants, dans une école de France", explique M. Adraoui.Cette part de la trajectoire meurtrière de Mohamed Merah est contrebalancée par sa fin "dans une posture de combattant", selon les mots du patron du RAID, Amaury de Hauteclocque. "Il est mort les armes à la main. Pour les djihadistes, c'est un martyr de la cause," affirme Dominique Thomas.Louis ImbertMohamed Merah, "un anachronisme" même chez les extrémistes salafistes
édition abonnéMohamed Merah, ",replica sacs hermes;un anachronisme" même chez les extrémistes salafistesLe Monde| 23.03.2012 à 14h35• Mis à jour le23.03.2012 à 14h35Par Gilles ParisUn anachronisme, une exception" : c'est ainsi que le chercheur Samir Amghar, spécialiste des mouvements extrémistes islamistes décrit Mohamed Merah. "En matière de djihadisme, depuis l'apogée de 2004 et 2005 avec les attentats de Madrid et de Londres, le phénomène ne cesse de décliner en Europe. On constate un essoufflement dans la mesure où les réseaux éprouvent de plus en plus de mal à recruter", estime l'auteur de Le salafisme aujourd'hui, (Michalon, 2011),avis site sac hermes paris.Alors que les tueries de Montauban et de Toulouse ont été revendiquées par un groupuscule djihadiste, le Jund al-k Related articles:

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