'attendre à un résultat faussement négatif tous les douze tests."Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnésLa FDA a justifié son feu vert par la dynamique de l'épidémie aux Etats-Unis : 50 000 nouvelles infections par le VIH chaque année. Le fabricant OraSure Technologies s'est engagé à mettre sur pied un centre de soutien téléphonique fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Le centre fournira des informations sur le VIH et le sida, la bonne manière de pratiquer le test et ce qu'il convient de faire une fois le résultat obtenu."Plus il y aura de manières diverses de pratiquer le test, mieux ce sera, se réjouit le docteur Bruno Spire,polo lacoste homme, président de l'association Aides. Dans une population qui prend des risques, plus le dépistage a lieu tôt, plus il est possible de traiter tout de suite l'infection. Un test en accès libre permettra de toucher une population qui n'a pas recours aux structures existantes de dépistage."Cette affirmation s'appuie sur les résultats de deux études menées en France auprès d'hommes ayant des relations homosexuelles et ayant acquis sur Internet ce type d'auto-test."FIABILITÉ AMÉLIORÉE""Les utilisateurs sont des personnes qui, soit vivent leur homosexualité dans le secret absolu, soit pour lesquelles il est compliqué de se rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit. Les deux populations se recoupent d'ailleurs,polo lacoste. C'est pour cela que de tels tests doivent être rendus accessibles dans les pharmacies et en ligne", explique Tim Greacen, du laboratoire de recherche à l'hôpital Maison-Blanche à Paris, premier auteur de ces études. Selon le chercheur, "Internet permet de toucher ce public qui reste "dans le placard" par crainte de la stigmatisation".Chef du service médecine interne à l'hôpital Bicêtre, le professeur Jean-François Delfraissy a changé d'opinion sur le libre accès à ces tests : "J'étais contre en raison de doutes sur leur fiabilité et du choc d'apprendre sa séropositivité dans la solitude. A présent, je suis beaucoup plus nuancé. La fiabilité des tests sur la salive s'est largement améliorée et la révélation de la séropositivité n'a plus le sens de condamnation qu'elle avait il y a vingt ans. L'apprendre plus tôt permet aussi d'être traité et de prendre des précautions pour les autres plus tôt, fait valoir le professeur. En France, 25 000 personnes ignorent leur séropositivité."Pour Tim Greacen, les réticences persistantes rappellent celles qu'avaient soulevées par le passé les tests de grossesse.Bruno Spire insiste sur trois impératifs : "Il faut être sûr que le fabricant pérennise le dispositif d'accompagnement, que les nouveaux tests ne soient pas un prétexte pour détruire les structures existantes de dépistage dont les financements doivent être maintenus. Enfin,polo lacoste femme, l'accès aux Related articles:

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