en raison de l'élargissement de la base fiscale et de la progressivité de l'impôt sur le revenu. Et inversement en période de ralentissement, comme entre 2000 et 2004,ralph lauren femme." L'impôt joue alors le rôle de stabilisateur automatique. C'est pour cela que certains économistes libéraux, estimant que la progressivité de l'impôt est contracyclique, prônent soit un recours accru aux impôts proportionnels, comme la TVA, soit la suppression de la progressivité ("flat tax").Une autre raison rend difficile l'application de la théorie économique du moins d'impôts. "Tout le monde est d'accord pour baisser les impôts ; mais plus grand monde ne l'est lorsqu'il s'agit de diminuer les dépenses d'éducation, de santé, d'équipement, ou la qualité des services publics", remarque Christopher Heady, qui souligne que plus une économie est historiquement riche et puissante - ce qui est le cas de tous les grands pays occidentaux -, plus la charge fiscale y est élevée. En revanche, pour des pays comme l'Irlande ou la Slovaquie, le faible taux d'imposition sur les sociétés ou les hauts revenus ne pénalise guère les budgets, étant donné leur faible contribution aux dépenses publiques,ralph lauren soldes, largement prises en charge, dans les années 1980 et 1990, par les subventions européennes. "Lorsqu'il s'agit de baisser fortement les prélèvements sur les revenus de la production et du travail dans un grand pays, le manque à gagner est beaucoup plus important pour le budget public, poursuit Christopher Heady. Il faut alors soit combler ce trou par un nouvel impôt - c'est ce qu'a fait l'Allemagne en augmentant la TVA -, soit diminuer fortement les dépenses publiques - ce qui nous ramène au problème politique précédent." A moins de disposer d'un excédent budgétaire suffisant pour absorber ces allégements c'est le cas de l'Espagne aujourd'hui, "mais des pays comme l'Italie, la Grèce, le Portugal et la France, dont les budgets sont trop proches des limites de déficit fixées par l'Union européenne, n'en ont pas les moyens", souligne Mme Cerisier.Or, au moment où la menace de récession exigerait une politique de soutien fiscal plus active, les Etats qui ont multiplié les allégements d'impôts se trouvent fort démunis. Le ralentissement, dans un système fiscal de moins en moins progressif, a un impact immédiat sur les recettes, menaçant, comme au Royaume-Uni, l'équilibre budgétaire. Les habitudes prises au beau temps de la concurrence fiscale font percevoir la création de nouveaux impôts comme un retour en arrière,polo ralph lauren femme. Et c'est bien cela qui est à l'ordre du jour, non seulement en France, mais aussi au Japon, où le débat fait rage entre les candidats à la succession du premier ministre Yasuo Fukuda sur un doublement du taux de TVA de 5 % à 10 % ; aux Etats-Unis, où le candidat Obama entend rompre avec la tradition du moins-disant fiscal, ou dans les pays baltes. Et lorsque le premier ministre hongrois s'est hasardé à proposer de nouvelles réductions d'impôts, il a été violemment critiqué par la Commissio Related articles:

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