evienne aux Archives afin qu’elles se développent sur les trois sites de Paris, Pierrefitte et Fontainebleau. Magali Jauffret 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture -    le 29 Août 2012 Cinéma Portrait d’un loser dans une Amérique détraquée Mots clés : cinéma,lunette rose imitation ray ban, Todd Solondz, le cinéaste qu’on aime détester en raison de son impitoyable misanthropie, revient avec Dark Horse, satire en apparence rassérénée sur un fils à papa grotesque. Dark Horse,de Todd Solondz.États-Unis, 1 h 25.Jusqu’à maintenant, Todd Solondz, révélé en 1996 avec Bienvenue dans l’âge ingrat, était le plus cruel satiriste du cinéma américain. Parfois ça passait, souvent ça cassait, mais ça ne pouvait pas laisser de marbre. Or, voilà qu’il devient presque fréquentable avec Dark Horse. Cette œuvre de maturité, de transition, tout ce qu’on veut, démarre quasiment comme 
40 ans, toujours puceau, de Judd Apatow, nouveau pape de la comédie américaine : l’entrée d’un adolescent très attardé, un nerd, dans la course à la séduction. Évidemment, chez Todd Solondz, ça ne peut que tourner au désastre et faire rire jaune – comme le héros, victime d’une hépatite. Mais quelque chose a effectivement changé chez Solondz. Déjà, dans son précédent film, Life During Wartime, il soufflait le chaud et le froid, allant jusqu’à montrer une certaine empathie pour un pédophile… Cette fois, comme le remarque Ted Hope, producteur du film, «il n’y a pas de provocation, pas de masturbation, pas de viol, pas d’inceste. Aucun des sujets sensibles qu’on peut trouver dans ses autres films». On ne peut pas dire que le cinéaste ait mis de l’eau dans son vitriol, mais il passe du côté lumineux de la force, si l’on peut dire, en rendant ses (z)héros plus humains, quelque obtus qu’ils soient et en dépit de leur bêtise ontologique.Sans renoncer au travail plastique sur l’image qui en fait l’un des plus grands artistes pop américains, Solondz délaisse son catalogue de tares de l’Amérique ordinaire pour composer le portrait d’un loser aussi agaçant qu’attachant : Abe, trentenaire bedonnant et régressif, vêtu comme un ado, vivant chez ses parents et travaillant dans la PME de son père. Après avoir rencontré une jeune femme plutôt avenante (quoique gravement dépressive), il va peut-être pouvoir enfin prendre son essor. Mais évidemment, patatras !Si, pour une fois, Solondz abandonne le mode choral qui était sa marque de fabrique, il ne renonce pas pour autant à travailler la narration de façon virtuose. On est saisi par la beauté des insidieuses séquences oniriques, où les situations sont soit inversées soit complètement décalées. Par exemple, lorsque la secrétaire vieille fille du père d’Abe, et confidente de celui-ci, se transforme soudain en cougar stylée et sexy, dans un rêve du héros que rien n’annonce comme tel. Comme le souligne le producteur, qui a manifestement des lettres,lunettes ray ban soleil, «on se croirait chez Bunuel». Remarque très juste. Par ces bifurcations mentales, reflet de la psyché perturbée de son personnage principal, Solondz met en place exactement le même type d’inquiétante étrangeté,lunettes soleil rayban, de transitions insensibles entre la réalité et le rêve, que le maestro espagnol. Cela ne rend pas le film plus guilleret pour autant. Au contraire, cela renforce le caractère profondément neurasthénique de cet hommage en creux aux misfits d’une Amérique détraquée… Vincent Ostria 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.La publication par Richard Millet d’un Éloge littéraire d’Anders Breivik déclenche une polémique. Que va faire Antoine Gallimard de son éditeur vedette et faiseur de Goncourt ? «Dans cette décadence, Breivik est sans doute ce que méritait la Norvège, et ce qui attend nos sociétés qui ne cessent de s’aveugler pour mieux se renier.» Celui qui a écrit ces mots ne porte pas l’uniforme pseudo-SS du Related articles:


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fanatismo y la locura autoritaria.No es un libro fácil de leer, porque es denso, prolijo y repetitivo, y porque desde sus primeras páginas una asfixia se apodera del lector, una terrible desmoralización por la suciedad moral y la estupidez que anima los crímenes políticos, las torturas, las delaciones, los extremos de ignominia en que verdugos y víctimas se confunden, el miedo convertido en el aire que se respira, con el que hombres y mujeres se acuestan y se levantan, y los recursos ilimitados de la imaginación dogmática para multiplicar y refinar la crueldad. Todo aquello viene hasta nosotros a través de la literatura, pero no es literatura, es vida vivida o mejor dicho padecida año tras año, día a día,marca polo ralph lauren, en el desamparo y la ignorancia totales, sin la menor esperanza de que algo o alguien venga por fin a poner punto final a semejante agonía.¿De dónde sacó fuerzas este hombre del común, oscuro matemático, para resistir todo aquello y, una vez salido del infierno, volver a él y dedicar el resto de su vida a reconstruirlo, documentarlo y contarlo con minuciosa prolijidad, sin olvidar una sola vileza, maldad, pequeñez o inmundicia, para que el resto del mundo se enterara de lo que es vivir en el horror?Había en Solzhenitsin algo de esa estofa de la que estuvieron hechos esos profetas del Antiguo Testamento a los que hasta en su físico terminó por parecerse: una convicción granítica que lo defendía contra el sufrimiento, un amor a la verdad y a la libertad que lo hacían invulnerable a toda forma de abdicación o de chantaje. Fue uno de esos seres incorruptibles que nos asustan porque su sola existencia delata nuestras debilidades. Cuando las circunstancias lo obligaron a dejar su amado país -porque lo increíble es que amó siempre a Rusia con la inocencia y la terquedad de un niño, pese a todas las pruebas que su país le infligió- creyó que, en el mundo occidental al que llegaba, iba a ver confirmado todo aquello con lo que,polo ralph lauren big pony, en el aislamiento del gulag y la tundra siberiana, había soñado: una sociedad donde la libertad fuera tan grande como la responsabilidad de los ciudadanos, donde el espíritu prevalecía sobre la materia, la cultura domesticaba los instintos y la religión humanizaba al individuo y fomentaba la solidaridad y la conducta moral.Como esa visión del Occidente era tan ingenua como su patriotismo, el espectáculo con el que se encontró le causó una decepción de la que nunca se curó: ¿para eso les servía la libertad y la democracia a las privilegiadas gentes del Occidente? ¿Para acumular riquezas y derrocharlas en la frivolidad, el lujo, el hedonismo y la sensualidad? ¿Para fomentar el cinismo, el egoísmo, el materialismo, para dar la espalda a la moral, al espíritu, para ignorar los peligros que amenazaban esos valores cívicos, políticos y morales que habían traído la prosperidad, la legalidad y el poderío al Occidente?Desde entonces comenzó a tronar, con acento olímpico,comprar polos ralph lauren online, contra la degeneración moral y política de las sociedades occidentales y a encas
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