s dominicales ont dû répliquer,polo lacoste pas cher, comme un seul homme, à ce tir de missive.Sur le mode pédagogique, comme Bernard Cazeneuve, ministre délégué aux affaires européennes : "D'abord, je ne connais qu'une patrie, elle a beaucoup donné à Gérard Depardieu. (...) Et quand un pays vous a beaucoup donné, il est des moments dans l'histoire de ce pays où il faut lui restituer un peu. Et c'est ce que nous demandons."EVITER LE "FEUILLETON"Plus patriotique, pour le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies : "Je pense que quand on aime la France, on aime sous Sarkozy, (...) sous Hollande, on aime la France tout court. Ce qui est à craindre avec cette déclaration-là, c'est que ce qu'il aimait dans la France, c'était le bouclier fiscal. Je crois que c'est en cela que c'est très choquant." Voire dans le registre franchement moral pour la ministre de la culture, Aurélie Filippetti,lacoste femme, qui s'affirmait quant à elle "tout à fait scandalisée" : "La citoyenneté française, c'est un honneur, ce sont des droits et des devoirs aussi, parmi lesquels le fait de pouvoir payer l'impôt."Lire aussi : Gérard Depardieu rend son passeport et scandalise Aurélie FilippettiPersonnellement visé, et durement, par M. Depardieu, M. Ayrault n'avait pas encore répliqué, lundi matin, aux propos de l'acteur, qui le prend publiquement à partie : "Qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande, M. Ayrault, premier ministre de M. Hollande,pull lacoste pas cher, je vous le demande, qui êtes-vous ?" Matignon, soucieux de "ne pas en faire un feuilleton" et de ne pas engager le chef du gouvernement dans un face-à-face avec le poids lourd du cinéma français, a préféré laisser les ministres en première ligne."Le premier ministre n'a pas attaqué Depardieu, il a simplement estimé que ce comportement était minable. Choisir d'aller en Belgique pour payer moins d'impôts, ce n'est pas très républicain", évacue un collaborateur du chef du gouvernement, qui s'applique à relativiser la sortie de l'acteur : "Ce n'est pas parce qu'un symbole part qu'une masse de gens vont fuir le pays. Nous ne sommes pas en 1981." Un proche du président reprend cet angle d'attaque, soulignant que "le même week-end, Michel Houellebecq revient" : "C'est un cas très particulier, il ne faut surtout pas en faire un cas d'école."LISIBILITÉ DE LA POLITIQUE FISCALEDerrière le "cas particulier" de l'un des comédiens les mieux payés du cinéma français se pose néanmoins la question de la lisibilité de la politique fiscale du gouvernement, entre le choc budgétaire initial et des mesures destinées à rassurer le patronat mais contestées à gauche, telles que le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.L'exécutif, accusé de décourager le talent, notamment depuis la proposition phare de la campagne de François Hollande, la taxation à 75 % des plus hauts revenus, semble pour l'heure assumer le fait d'user de l'argument moral face à un adversaire jugé à ce stade peu représentatif. "Chacun doit avoir un comportement éthique, quel que soit Related articles:

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