mode,vetement lacoste, elle répond luxe, on parle tendances, elle répond marques. Un marché immense et un appétit énorme : en matière de mode en Chine, tout ou presque est encore à faire. "Question goût, actuellement c'est un peu le zéro pointé", résume Martine Leherpeur, consultante et professeur à l'Institut français de la mode, trente ans de Chine derrière elle. "C'est je copie, je copie, je copie." Du bas au haut de la gamme. UNE SOIF DE CHIC ET D'ELEGANCE Chez les nouveaux riches,chemise burberry pas cher, les très très riches, un modèle de haute couture européenne est un symbole du statut récemment acquis, qui va de pair avec l'énorme maison et la grosse voiture rutilante. Un vêtement ou un accessoire Chanel ou Dior doit obligatoirement exhiber le sigle distinctif qui permet d'identifier la griffe - d'où le succès de Louis Vuitton. Plus bas dans l'échelle des revenus, la soif de chic et d'élégance, si profondément réprimée par la révolution culturelle, est tout aussi vive, même avec des moyens réduits : les experts de la mode occidentale qui ont prospecté le marché chinois estiment que le budget mode et beauté des Chinoises des classes moyennes est proportionnellement supérieur à celui des Occidentales.Ces Chinoises-là, si elles n'ont pas la chance d'habiter Shanghaï, qui reste la capitale de la mode et celle des boutiques, plus audacieuse que Pékin la conservatrice, vont s'habiller dans des grands magasins où elles trouvent des marques chinoises aux noms anglo-saxons, français ou italiens, à des prix plus ou moins abordables, copies fleuries et sans imagination de modèles occidentaux standards : "L'Ideal", "Chez Classique", "Style Woman", "Passion"... Les jeunes, eux, nourris de mangas et d'Internet, sont plus influencés par la mode coréenne et japonaise, matières froissées et pantalons collants : d'après Virginia, ils sont davantage en quête d'originalité que leurs aînés. "L'histoire du design de mode en Chine est très jeune, nous n'en sommes qu'au début", remarque Zhang Da, lui-même styliste, venu de Shanghaï pour créer, avec une partenaire pékinoise, une société de création de mode, Then Fashion Ltd. Il a installé son studio dans le grand complexe de galeries et d'ateliers d'artistes branchés de Dashanzi, où il dessine et produit une ligne de vêtements sobres et minimalistes,ralph lauren homme, inspirés de vêtements courants. Avant 1978 et le début des réformes économiques, la création de mode individuelle n'existait pas.Zhang Da a enseigné l'histoire de la mode à l'université de Xian et l'évolution du design dans son pays le passionne. "Au milieu des années 1990, certains stylistes ont pu créer leur propre marque. A la fin de la décennie, ils ont réalisé qu'ils pouvaient vraiment faire des choses en Chine." Deux possibilités s'offrent alors à eux : travailler pour de grosses entreprises de prêt-à-porter, avec le confort d'une activité bien rémunérée mais une créativité très limitée, qui se contente de répliquer les tendances mondiales, ou lancer leur propre griffe, avec le Related articles:

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