à la différence des autres institutions, l'Icaic était moins dogmatique et orthodoxe, plus ouvert idéologiquement. La bataille était souvent très rude avec nos autres camarades !", raconte Enrique Colina,veste polo ralph lauren pas cher, 68 ans, réalisateur cubain et ex-critique de cinéma dans les années 1970, membre de l'Icaic.Reste que les cinéastes soviétiques ont fortement inspiré Santiago Alvarez (1919-1998), l'un des grands réalisateurs militants du cinéma latino-américain. C'est lui qui a dirigé pendant trente ans la petite armée de cinéastes chargés de propager la révolution à travers leurs images. Pour beaucoup de jeunes réalisateurs cubains,doudoune ralph lauren homme marron, les "Noticieros" représentèrent une formation permanente sur le terrain afin d'expérimenter de nouvelles façons de filmer. "Dès 1970, de nombreux jeunes cinéastes ont intégré l'Icaic pour travailler aux "Noticieros". C'était une autre génération, qui avait vécu l'après-révolution et ses ratés. Ils ont développé un regard très critique sur les dérives du régime de Fidel et l'ont fait passer à travers un ton ironique", analyse Enrique Colina.LA NOUVELLE VAGUE FRANÇAISE POUR MODÈLELe modèle de Santiago Alvarez était la Nouvelle Vague française, dont il suivait l'évolution à travers les films. En 1998, Jean-Luc Godard lui a d'ailleurs rendu hommage en lui dédiant un chapitre de ses "Histoire(s) du cinéma". "Personnellement, j'admire Godard, Resnais et Antonioni, mais nous avons inventé notre propre langage de créateurs révolutionnaires. Les méthodes conventionnelles du cinéma capitaliste sont ennuyeuses, et nous pensions que tout artiste révolutionnaire doit continuellement se renouveler", expliquait Santiago Alvarez en 1967 à la télévision française, dans un numéro du magazine "Terre des arts" présenté par Max-Pol Fouchet."Santiago Alvarez n'a pas eu une formation de cinéaste mais il voulait surtout faire de l'agit-prop avec les films, explique Enrique Colina,doudoune ralph lauren verte. Bien avant la révolution, nous avions vu tous les films français et américains et, inconsciemment, la Nouvelle Vague l'a ensuite influencé esthétiquement pour montrer la réalité." Il ajoute : "Les "Noticieros" étaient un témoignage pour mobiliser la conscience politique, et c'est en cela qu'ils étaient esthétiques. La manière de raconter la misère, les difficultés quotidiennes passaient par un montage idéologique, c'est-à-dire en établissant des associations entre la réalité et des éléments métaphoriques. Lorsqu'ils parlaient de l'impérialisme américain, ils n'avaient pas d'images ! Alors Alvarez n'hésitait pas à introduire des images de western ou celles d'un bombardement aveugle pendant la guerre. Les "Noticieros" étaient une sorte de pot-au-feu politique !"COUPURES D'ÉLECTRICITÉOutre l'intérêt historique de ces documents, il y avait urgence à restaurer ces films stockés dans les locaux de la Cinémathèque, près de La Havane : faute de moyens financiers, ils risquaient de disparaître à jamais. La plupart d'entre eux ont déjà été endommagés Related articles:

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