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Le MondeTélérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde àpartir de 1 € Services Le Monde édition abonnéLe jazz d' t , une id e bien fran aiseLe Monde| 19.07.2012 13h51 Mis à jour le19.07.2012 18h28Par Francis MarmandeFrance, été 2012 : 165 festivals de jazz dans les métropoles, les villes moyennes, les villages, les hameaux. Pour s'en tenir au vendredi 20 juillet, une centaine de musiciens ont joué dans une trentaine de lieux : de la Bretagne à la Méditerranée, du Pays basque aux provinces de l'Est. Et même à Paris. Le Duc des Lombards programme 33 concerts en juillet sous le titre "Nous n'irons pas à New York". Avec les fromages, les vins et le Tour, les festivals de jazz peuvent passer pour une tocade française. Encore que, blague en cours, à la différence du Tour de France, "dans le jazz, on ne se drogue plus".Made in France, la forme "festival de jazz" s'est inventée sous le soleil de Nice en 1948 (Armstrong, Django, Grappelli, etc.). Première formule du genre au monde. Mais comment définir cette forme ? Une série de concerts, à quoi s'ajouteront ateliers, master classes, expositions, débats, lectures, présentés dans des lieux inhabituels (fuyons la salle de concert), et, bientôt, le plein air. Le jazz sort des caveaux et des clubs. Il se massifie. Ce que, par abus de langage, on confond avec je ne sais quelle démocratisation ; ce serait trop beau,polos ralph lauren femme pas cher. Avant les festivals, le jazz ne se créait qu'en présence d'un auditoire ; après, le voilà qui s'offre à un public, parfois à de purs consommateurs. Il faisait peur, il rassure. Transgressif, il devient familial. Sulfureux,gilet polo ralph lauren pas cher, le voici, c'est tout dire, "bon enfant".Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr,doudune ralph lauren.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnésLe jazz "exigeait un son délicat, des équilibres de musique de chambre, il arrive qu'on l'amplifie aujourd'hui comme le rock. Ce qui n'est pas le meilleur service à lui rendre". Ainsi parle André Francis, suiveur de festivals depuis 1948, producteur, présentateur, homme de radio, dessinateur, peintre, photographe. Il ouvrait, le 9 juillet, dans "La fabrique de l'Histoire", sur France Culture (l'émission d'Emmanuel Laurentin, à 9 heures) une séri Related articles:

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