gue, ce phénomène naturel qui ravageait leurs côtes tout en restant invisible au large. Le flot a frappé la nation qui s'y préparait le mieux au monde. Mais rien, ni le réseau de capteurs d'alerte ni les digues, ne semble avoir pu protéger la région de Sendai et ses habitants, proches de l'épicentre. Rien n'était de taille à s'opposer à un tsunami provoqué par un tel séisme."Son épicentre n'est pas un point, c'est toute une faille de 500 kilomètres de long et 150 de large qui a cédé, à seulement 25 kilomètres de profondeur, explique Hélène Hébert, spécialiste des tsunamis au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Et si près des côtes qu'à certains endroits leur tracé doit en être modifié, comme on l'avait vu près de Banda Aceh, sur l'île indonésienne de Sumatra, en décembre 2004."Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnésComme un rempartPar bien des aspects, le tsunami du vendredi 11 mars ressemble à celui qui avait frappé les littoraux de l'océan Indien. Comme alors, il a été causé par un mouvement d'une dizaine de mètres du plancher océanique. "Les capteurs ont montré que l'amplitude des vagues, au large, était de 1 mètre, ce qui est considérable", dit Hélène Hébert. Considérable quand on sait que cette élévation de la surface de l'océan, presque imperceptible loin des côtes, est largement amplifiée lorsque la profondeur d'eau diminue à l'approche du littoral,polo lacoste. Sa vitesse et sa longueur d'onde, c'est-à-dire l'intervalle entre deux vagues, diminuent alors brutalement. Mais l'énergie se conservant, celle-ci est alors convertie en hauteur des vagues. Vendredi, cela a donné, selon Hélène Hébert, "une crue de 5 à 10 mètres d'épaisseur qui a pu submerger des sols situés jusqu'à 10 mètres au-dessus du niveau de la mer, entre 5 et 10 kilomètres à l'intérieur des terres".Le tsunami devrait toutefois être beaucoup moins catastrophique que celui de 2004. Le Japon, frappé sur sa côte pacifique, a fait comme rempart de toute la longueur de ses îles pour empêcher les vagues de frapper les Corées, la Russie ou la Chine. Et du côté du large, les ondes ont eu toute l'immensité du Pacifique à traverser pour s'affaiblir avant de toucher d'autres terres.Pour ces cibles éloignées, les spécialistes ont nourri des inquiétudes variant toujours en fonction du critère crucial : l'inclinaison des planchers sous-marins qui remontent vers les côtes. Ainsi, en ce qui concerne les territoires français,lacoste femme, "nous étions sans trop de crainte pour les atolls polynésiens entourés de pentes très raides, qui ne favorisent pas la formation de vagues hautes", dit Hélène Hébert,pull lacoste. "Nous étions plus préoccupés par les Marquises, où la pente sous-marine est très douce." De fait, seules les secondes ont vu leurs eaux parfois monter de 3 mètres, inondant quelques ma Related articles:

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