esté la présence d'anticorps protecteurs vis-à-vis du H2N2 chez 90 personnes, aux Etats-Unis, entre 2003 et 2007. Elle a constaté que seuls les plus de 50 ans sont naturellement immunisés contre le virus.L'équipe pense donc que H2N2, toujours présent dans des "réservoirs" animaux - oiseaux et porcs -,polos lacoste homme, pourrait fort bien réémerger dans l'espèce humaine. Elle préconise la mise en place d'un dispositif de vaccination "préemptive" d'une partie de la population. Ces chercheurs, jugent cette stratégie "de loin préférable" à la riposte donnée au virus H1N1 en 2009-2010, car le vaccin n'avait été largement disponible qu'après le pic de la pandémie. Selon eux, la meilleure formule consisterait à mettre sur pied une campagne vaccinale unique visant les enfants, principaux vecteurs de la grippe, couplée à la vaccination saisonnière.Cela coûterait moins cher que d'entretenir des stocks de vaccins dans l'attente du retour du virus. Et serait plus efficace que de tabler sur une montée en puissance rapide de la production industrielle du vaccin. Aux Etats-Unis, vacciner 10 millions de personnes revient à 180 millions d'euros, alors que le coût économique d'une pandémie est évalué entre 50 à 120 milliards d'euros, font-ils valoir.Pas certain que ces arguments portent : le faible impact sanitaire du H1N1 tout comme les soupçons de collusion entre experts et industrie pharmaceutique ont érodé la confiance du public envers les autorités sanitaires."Non validée"Bruno Lina, directeur du Centre de référence des virus de la grippe pour le sud de la France, confirme que l'immunisation de la population contre H2N2 faiblit avec le temps. "En théorie",polo lacoste fille, l'idéal serait une vaccination de l'ensemble de la population. Mais il y a des obstacles pratiques. Les capacités actuelles de fabrication des vaccins saisonniers ne permettent pas de produire en plus le H2N2,lacoste rennes, "sauf à utiliser des adjuvants et à faire renaître les débats sur leur innocuité", dit-il.La vaccination de masse avant toute réapparition du H2N2 s'accompagnerait d'effets secondaires, attribuable ou non au vaccin, sans que le bénéfice de ce dernier soit immédiatement perceptible, "ce qui pourrait porter atteinte aux stratégies vaccinales dans leur ensemble", note le virologue.Jean-François Delfraissy, directeur de l'Institut de microbiologie et maladies infectieuses, à Paris, juge l'idée des Américains "intéressante, mais non validée". Face à la défiance de la population, il lui semble pertinent de "mieux cibler les groupes à risque". Ou d'attendre la mise au point d'un vaccin grippal universel, quête relancée par le retour du H1N1. L accès à la totalité de l article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vousL accès à la totalité de l article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vousLe monde abonnementsProfitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.S'abonner au Monde partir de 1 Les rubriques du Monde.frInternational Politique Société Économ Related articles:

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