ire français des conjonctures économiques (OFCE), estime urgent d'"arrêter le massacre". "Le déficit public de l'Espagne sera plus important en 2012 qu'en 2011, malgré un effort budgétaire très important. Le pays n'est pas à l'abri d'une rupture politique ou sociale, d'autres pourraient suivre."Lire aussi Déficit l'aile gauche du PS dénonce un objectif intenable"L'austérité à marche forcée est impossible à justifier, sauf à dire qu'on la défend pour faire plaisir aux Allemands. On attendait de François Hollande qu'il s'en démarque, ce qu'il n'a pas choisi de faire, alors même que la Banque centrale européenne a ouvert une porte de sortie" en annonçant le rachat de dette publique, regrette-t-il. Le chercheur se défend pour autant de plaider pour la relance "Il faut une austérité raisonnée, qui fasse de la lutte contre le chômage la priorité,polo lacoste. Et qui admette que la réduction du déficit public prendra plus de temps que prévu."RISQUE DE RÉCESSIONThéoricien de la croissance et animateur du groupe de La Rotonde, qui avait conseillé le candidat Hollande sur l'économie, Philippe Aghion s'inquiète de voir le président camper sur l'objectif des 3 %, malgré une croissance très inférieure aux prévisions initiales (0,8 % en 2013). Compte tenu des effets dépressifs sur l'activité des politiques d'austérité, le respect des 3 % avec 0,8 % de croissance va coûter "beaucoup plus que 30 milliards". Si l'objectif est maintenu, poursuit ce professeur d'économie à Harvard, "le gouvernement sacrifiera nécessairement les marges de manœuvre fiscales dont il a besoin pour financer les réformes structurelles, et en même temps, il plongera le pays dans la récession".Avec Jacques de Larosière, président du think tank Eurofi, M. Aghion a défendu dans Le Monde du 18 août la nécessité d'ajuster les objectifs de déficit public en fonction des aléas conjoncturels. "L'objectif d'équilibre budgétaire arrêté par l'accord européen (...) de mars est calculé en termes structurels. Il est donc incohérent que les trajectoires annuelles d'ajustement vers cet équilibre ne soient pas calculées de la même manière", ont écrit les deux hommes. L'argument pourrait resservir au Parlement lors du débat sur le pacte budgétaire européen, en octobre."POKER MENTEUR"Il ne manque pas non plus d'économistes pour juger tout simplement intenable le rendez-vous de 2013,lacoste pas cher femme. "La France ne peut pas y parvenir ce serait une folie , mais elle joue, comme les autres Européens, au poker menteur", plaide, sous couvert d'anonymat,lacoste homme, un économiste de gauche convaincu que les difficultés des Pays-Bas ou de la Finlande peuvent contribuer à un assouplissement des politiques budgétaires."On mélange en fait des choses de nature différente, analyse Pierre Cahuc, professeur à l'Ecole polytechnique. Des règles rigoureuses et précises sur la gestion des déficits publics s'imposent. Elles n'interdisent pas aux gouvernements européens d'être souples à court terme et rigoureux à long terme."Lire aussi La Related articles:

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