de suif, l’appela dans sa chambre pour lui manifester son intention de profiter d’une telle opportunité inespérée. La jeune femme haïssait les Allemands ; rien que les voir lui tournait le sang de colère et il fallait la tenir pour lui empêcher de sauter à la gorge du premier d’entre eux. Elle refusa donc de toute sa fureur et claqua la porte au nez de l’officier. La réplique de la fille ne fit qu’attiser le désir du militaire qui, pour toute réponse, http://www.poloilacostepascher.fr - polo lacoste homme , ordonna au cocher de ranger bien sa diligence car personne ne laisserait l’auberge, ni le lendemain ni un autre jour, tant que Boule de suif n’eût changé son avis. Les autres voyageurs, bien gênés par ce caprice dont ils subissaient les conséquences, déployèrent leurs meilleurs moyens pour mener Boule de suif à la raison. Ils jouèrent sur sa bonté, son patriotisme et, tant qu’à faire, sur la prestance indiscutable du prussien. Personne ne la forçait évidemment, mais c’était sa profession après tout ; elle n'avait pas le droit de refuser un soldat plutôt qu’un autre. Il fallait de la cohérence tout de même, surtout dans son métier. Et boule de suif céda. Sa simplicité, http://www.poloilacostepascher.fr - lacoste pas cher , son respect des autres et, surtout, son désir de ne pas provoquer de soucis à ses compagnons de voyage, plus que leurs paroles la convainquirent à se rendre. Elle mit sa haine et son orgueil de côté et se força dans les bras de l’officier. Le lendemain, au moment de remonter en carrosse, les mêmes voyageurs qui l’avaient poussée à franchir ce pas aussi difficile pour elle, firent mine de l’ignorer. Ils ne lui adressèrent ni un bonjour ni la parole. En quelques heures, elle avait retrouvé la place qui avait été la sienne sur la banquette aussi bien que dans la considération des autres passagers. Elle n’était plus à leurs yeux que la catin qu’elle avait été toujours. Il ne lui restait que d’avaler en silence sa honte et ses larmes, et de regarder par la fenêtre les beaux paysages de Normandie.En effet, les personnages et les conditions de l’affaire Strauss-Kahn sont déjà plantés dans cette nouvelle le puissant arrogant, la jeune lorette qui consente ou ne consente pas, le harcèlement moral et matériel et une poignée d’individus prêts à juger les deux protagonistes à l’échelle de leurs valeurs. Et ce sont bien ces derniers qui m’intéressent, http://www.poloilacostepascher.fr - polo lacoste pas cher . Car ceux-ci, incapables de comprendre dans le conte le comportement d’une petite grue qui se refuse à un client, la jugent non pas sur ses motivations admirables, mais sur son passé qui l’est beaucoup moins. Or, ceci est exactement ce que les avocats des deux parties demanderont de faire au jury américain. Dans l’impossibilité de reconstituer le déroulement des événements de manière irréfutable (les traces de sperme sur le chemisier de la soubrette et les coups de griffe sur l’épaule de DSK pourraient être consentis), la défense et l’accusation ont dépêché leurs investigateurs en Europe et en Afrique pour y dénicher les pulsions d’antan de l�
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