néma est "un des principaux objectifs de cette révolution", écrivait-il, le qualifiant d'" arme idéologique puissante au service de notre oeuvre révolutionnaire et de notre travail d'édification".En marge des films de guerre ou de ceux dénonçant les "égarements" de Coréens du Sud "victimes des impérialistes américains", http://www.saclongchamplpascher.com - sac longchamp pliage pas cher , Kim Jong-il a soutenu des productions qui ont "introduit des éléments de la vie quotidienne", explique Patrick Maurus, de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Ces films n'étaient pas dénués d'humour et ont rencontré beaucoup de succès. Il en est ainsi de la série commencée avec Le Problème de notre famille (1979) suivi du Problème de notre voisin du dessus, puis du Problème de notre voisin du dessous... La trame est la même : une famille heureuse et modeste a un problème avec des voisins arrogants qu'il faut ramener dans le droit chemin. "Cela permettait de lister toutes les questions qu'un bon socialiste doit résoudre", analyse Benjamin Joinau.Jang In-hak est un réalisateur gominé qui a une trentaine de films à son actif, dont Le Désir (2011). C'est l'histoire d'un couple dont le mari travaille sur des chantiers et rêve de se retrouver sur une photo en compagnie du dirigeant du pays. "Le cinéma traduit la vie et le sentiment des gens, comme la réalité", explique-t-il, entre deux cigarettes, sans omettre de souligner qu'on "trouve tout sur le cinéma dans le livre du général Kim Jong-il".Toujours à des fins de propagande, Kim Jong-il a favorisé l'émergence d'une forme de star-system. Mun Jong-hae, ancienne institutrice à la campagne, insiste sur le rôle joué par le leader dans sa vie. "Il a facilité toute ma carrière", explique l'actrice un peu timide qui est une vedette dans son pays. "Dans la rue, http://www.saclongchamplpascher.com - sac longchamp solde , les gens m'appellent parfois "présidente du comité de gestion populaire", mon rôle dans La Nation et le Destin."Les films d'animation sont également une part importante de l'activité cinématographique de la RPDC. C'est même un secteur coté. Dans les Studios du 26 avril, créés en 1957 et gérés par la société SEK (Scientific Educational Korea), quelque 1 500 créateurs honorent des commandes de la télévision nationale mais aussi de l'étranger, souvent de Chine. "Nous pouvons produire chaque année dix mille minutes de programme, explique un responsable, http://www.saclongchamplpascher.com - sac a main longchamp . Nous avons un excellent rapport qualité-prix."UN FESTIVAL QUI S'OUVRE TIMIDEMENT AUX FILMS OCCIDENTAUXLe cinéma en Corée du Nord, c'est aussi le Festival international du film de Pyongyang (PIFF), "une fenêtre pour que le monde voie la RPDC et, à l'inverse, pour que le pays voie des films de l'étranger", note Uwe Schmelter. Ancien directeur de l'Institut Goethe à Séoul, il a dirigé le jury du 13e PIFF en septembre 2012. Habitué du festival depuis 2000, il a contribué à son ouverture - timide - aux films occidentaux alors que cette manifestation se cantonnait aux productions d'anciens "pays frères" et non alignés.Le festival permet de toucher à cet uni
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