onfie Rabia, 26 ans, étudiante en génétique et biologie, arborant un carré de soie vert pomme à motifs fleuris et une tunique fluide en crêpe noir parfaitement coupée sur un sous-pull blanc. "C'est difficile de s'habiller tendance et en conformité avec l'islam. Mais on a beaucoup plus de choix qu'auparavant." Dans ce restaurant chic et sans alcool dominant le Bosphore, des conservatrices de la haute société portent des étoffes chatoyantes, rouge sang et cuivrées, drapées autour du cou, des carrés de soie multicolore noués dans la nuque, laissant flotter une pointe, http://www.poloilacostepascher.fr - polo lacoste homme pas cher , des châles moirés dont les longs pans retombent dans le dos... En moins de dix ans, http://www.poloilacostepascher.fr - polo lacoste , le salaire moyen en Turquie a été multiplié par trois. Portée par une économie vigoureuse (encore 8,5 % de croissance en 2011) et galvanisée par le climat instillé par les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement - l'AKP, au pouvoir depuis 2002 -, une nouvelle bourgeoisie musulmane s'épanouit au grand jour. "La musulmane à la mode a fait son apparition. Elle cherche à se distinguer, elle est de plus en plus apte à créer son propre style et prête à se l'offrir, constate Banu Gökariksel, maître de conférences à l'université de Caroline du Nord et spécialiste de la mode islamique. On assiste à l'émergence d'un marché "lifestyle" qui s'adresse à cette nouvelle classe moyenne musulmane et pratiquante, allant du village de vacances islamique au café sans alcool. Depuis les années 2000, le secteur de la mode tesettur est devenu une industrie à part entière."Le marché est séduisant : 60 % des femmes de ce pays de 75 millions d'habitants se couvrent la tête. Un chiffre stable depuis plus de dix ans, qui inclut le fichu coloré des grands-mères, noué sous le menton et laissant dépasser quelques mèches, les 16 % d'étudiantes de l'université voilées, et toutes ces femmes qui ressemblent à s'y méprendre aux actrices hollywoodiennes des années 1950.Dans un bazar du quartier d'Eminönü, Mehmet Atma, propriétaire de l'entreprise qui porte son nom, constate en tâtant les franges trop serrées d'un prototype de châle blanc : « Depuis quelques années, les femmes achètent quatre ou cinq foulards d'un coup." Il possède trois marques, lancées en 2004 et 2005 - dont Sura, l'un des leaders du carré en soie haut de gamme. "Elles choisissent des couleurs différentes en fonction de leurs tenues et de ce qui est à la mode cette saison", précise-t-il.Havva Nur Biryan, 21 ans, étudiante à l'université d'Istanbul.Crédits : M, Le magazine du Monde / JODI HILTON PARMI LES ÉTOILES MONTANTES DE CE NOUVEAU MARCHÉ, ARMINE, qui compte déjà trente boutiques en Turquie, dont dix-sept à Istanbul, et une en Irak. Depuis quelques mois, ses affiches publicitaires géantes surplombent les rues d'Istanbul : des mannequins pâles aux yeux clairs, photographiés de trois quarts pour éviter de fixer l'objectif, décence oblige, et mettre en valeur leurs foulards chamarrés, http://www.poloilacostepascher.fr - polo lacoste pas cher , agrémentés de lunettes de soleil en serre-
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