quelqu'un quasiment du même âge." Aussi, la possibilité de dialoguer sans que plane la menace des heures de colle rassure. "Ils le savent, on est là pour discuter et pas pour punir."Dans la salle, les deux amies en colère n'osent d'abord pas se regarder. "On leur a expliqué qu'on était neutre, qu'elles pouvaient nous faire confiance", se souvient Aïcha, accompagnée ce jour-là de Romane, une autre médiatrice. Peu à peu, les filles lâchent des bribes de récit. Sur les visages des "petites", les "grandes" décèlent des signes d'émotion, lorsque l'une évoque la tristesse et la souffrance provoquées par les propos déplacés de l'autre, http://www.sachermespascherhermes.com - birkin hermes pas cher . Au fil de l'histoire, Aïcha et Romane s'aperçoivent de l'ampleur prise par la dispute et décident de convoquer tous les protagonistes, "pour mettre les choses à plat".Peu à peu, la petite pièce se remplit, jusqu'à compter une douzaine de personnes. Les explications apaisent l'assemblée. L'ambiance se détend. Les phrases assassines se transforment en vannes, les tensions en plaisanteries. Les deux médiatrices arbitrent, donnent la parole et décortiquent l'affaire. Et font ressortir tout le monde. Ne restent que Cécile et Carole. Timidement, les deux jeunes filles finissent par s'excuser. Mais, dorénavant, pas question de se dire davantage que bonjour et au revoir. Pour l'instant.Au collège Léon-Tolstoï, avant, les diplomates en herbe portaient un brassard rouge ou bien un badge jaune qu'ils collaient sur leur torse avec le "M" de "médiateur" et une girafe, symbole de la médiation. "Mais cela ne faisait pas bien sur le dernier tee-shirt à la mode", sourit le principal, Alexis Bruneau, ravi de voir ses "gamins" se "responsabiliser" et de constater une ambiance au collège de plus en plus "sereine". Aujourd'hui, pour les identifier, une feuille accrochée sur un panneau mural, à deux pas de la cour de récréation, répertorie les visages des volontaires."HISTOIRES DE GOSSES" Non loin de celui d'Aïcha et de Romane trône celui de Thomas, 15 ans, également en 3e. Le genre d'élève à avoir des bonnes notes sans trop bûcher, qui adore lâcher quelques blagues en cours et animer les parties de foot ou de basket. Lui aussi se rappelle une médiation houleuse, il y a quelques mois. Un couple de sixièmes. Dans leur quartier, le garçon avait largué la fille, devant ses copines, en ajoutant : "T'es qu'une sale pute", http://www.sachermespascherhermes.com - kelly hermes fr.com . Elle s'était rebiffée, le qualifiant de "pédé", devant ses amis à lui. Sauf que la petite bande fait partie de la même classe, http://www.sachermespascherhermes.com - bracelet hermes or jaune . Alors, en cours, lorsque les filles ouvrent la bouche, les garçons ricanent. Et vice-versa. Les professeurs s'agacent du climat délétère et demandent une médiation. "Cela reste des histoires de gosses que nous perdons un temps fou à régler, rapporte un enseignant du collège. Qu'ils parviennent à gérer cela entre eux nous permet de nous concentrer davantage sur le scolaire." Après une longue séance orchestrée par Thomas, les deux anciens tourtereaux décident de s'ignorer. "On est tous passés par ce g
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