nc une sorte de vulgarisation de la parole publique ? Une mutation profonde, oui. Les politiques s'adressent à ceux qu'on ne peut plus vraiment appeler des citoyens ni des sujets, mais des individus de masse. Quelle honte qu'un Berlusconi dans un pays de haute culture, qu'un Sarkozy dans un pays de littérature revendiquent le parler vulgaire pour parler au "vulgaire", c'est-à-dire au peuple tel que le voient ceux qui se croient appelés à le séduire pour le dominer ! Les dirigeants parlent au peuple , http://www.ralphsoldeslaurenpascher.com - polo ralph lauren big pony homme pas cher ? Non, les "people" parlent à ceux qui n'en seront jamais ; "people" désignant justement ceux que les gens du peuple à la fois envient parce qu'ils ont mieux réussi qu'eux, et méprisent parce qu'ils les devinent enfermés dans le peu d'être que leur laisse leur appétit d'avoir.De même qu'il n'y a plus de différence entre vie privée et vie publique, la langue publique, autrefois proche du français écrit (Blum, de Gaulle), est non seulement une langue parlée, mais mal parlée. Une langue privée, pleine de sous-entendus égrillards, de dérapages "caillera", de mots empruntés au vocabulaire de l'économie ou du sport que l'on croit seuls compréhensibles par le public.Est-ce la conséquence de l'hypermédiatisation de la démocratie ? Au stade actuel, l'on ne médiatise plus seulement une politique mais l'homme politique lui-même, son image rectifiée parfois par la chirurgie esthétique et toujours par des conseillers en look. Au bout de cette double dégradation du pouvoir et de la parole, on voit aujourd'hui le ridicule des hommes politiques poussant la chansonnette dans les émissions de variétés, comme Copé ou Jospin. Vulgarité des puissants que résume la détestable expression répétée par les médias : "première dame de France". A quand son inscription dans ce fourre-tout qu'est notre Constitution ?La médiatisation a tué l'action publique. Gouverner, c'est prévoir, disait l'adage. Aujourd'hui, gouverner, c'est se faire voir, http://www.ralphsoldeslaurenpascher.com - pull ralph lauren bleu pony noir . Un point, c'est tout. La politique était naguère une scène : meetings, http://www.ralphsoldeslaurenpascher.com - doudoune ralph lauren big pony usa , estrades, arène du Parlement. Elle est devenue écran, miroir où gouvernants et gouvernés se regardent en reflets pixellisés.La sphère politique n'obéit-elle pas à une forme banale d'individualisme contemporain ? Les politiciens souffrent d'une dépendance qui ne leur est pas propre mais qui atteint chez eux la dimension d'une véritable addiction à l'image : ne se sentir être que si une caméra le confirme. La télévision est pour eux ce qu'est devenu le portable pour chacun de nous : un objet transitionnel rassurant. Culte du moi, narcissisme des petites différences, perte de tout trait singulier : la même dérive frappe les hommes politiques comme les hommes ordinaires. Le dévoilement - par eux-mêmes d'abord - de la vie privée des hommes publics est l'un des traits de cette culture de la perversion narcissique qui nous surprit sans nous faire rire lorsque naguère, devant les caméras, un premier ministre montra son vélo, un autre accepta de parler de fellation, et un prési
Related articles:
- http://www.4664.com.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=2479728 - prix gilet ralph lauren 2011 grecque
- http://www.1quanwang.com/home/space.php?uid=3243&do=blog&id=88236 - ralph lauren ça présente des risques. Par contre
- http://biaguild.net/index.php?file=Guestbook - polo ralph lauren avec drapeau japon lui disait
|