tes médicinales –, explique Jean-Luc Fichet, sénateur PS à l'origine d'une proposition de loi pour faire renaître, et en même temps encadrer, ce métier en voie de disparition."Le diplôme de pharmacien ne paraît pas adapté à la connaissance des plantes. S'il existe une formation dans le cursus, celle-ci est bien mince au regard du savoir qu'il est nécessaire d'acquérir dans ce domaine", indique le texte en préambule.Sans surprise, la présidente de l'Ordre national des pharmaciens, Isabelle Adenot, a clairement fait part de son opposition à cette initiative (voir le dossier du journal de l'Ordre des pharmaciens de juin 2011 – PDF).En pharmacie, on trouve généralement les plantes sous forme de compléments alimentaires – une filière en pleine expansion. "Inefficaces", lance Patrice de Bonneval, pharmacien et herboriste depuis quarante ans et fondateur de l'Ecole lyonnaise des plantes médicinales, http://www.sachermespascherhermes.com - sac a depeches hermes . "Prenez la prêle, http://www.sachermespascherhermes.com - sac hermes birkin gris , une plante merveilleuse contre les rhumatismes. Les anciens disaient qu'il fallait en prendre 15 g par jour. Dans une gélule, il y a 0,2 grammes de poudre, dont la moitié est inerte. Ça ne peut pas marcher." Sous-dosées, les gélules peuvent aussi être de qualité douteuse et souvent industrielles, assure Thierry Thévenin, du syndicat Simples – qui regroupe une centaine de producteurs-cueilleurs de plantes médicinales aromatiques, alimentaires et cosmétiques.Bref, pour qui veut avoir accès aux plantes médicinales, les professionnels compétents font défaut, tout comme les produits efficaces et de qualité. Et plus de 80 % des plantes médicinales consommées en France sont importées. "La méfiance envers la molécule chimique grandit, et l'intérêt pour les plantes médicinales aussi", note le sénateur Fichet, qui prône donc de se "réapproprier cette filière". Sa proposition de loi prévoit d'instaurer un diplôme reconnu pour les herboristes, afin qu'ils puissent enfin conseiller et "avoir pignon sur rue".UNE LIBÉRATION DE COURTE DURÉEMais ici, l'affaire se corse. Car après des années de concertation, en 2008, 148 plantes de la pharmacopée (PDF) ont été libérées dans le domaine public, et peuvent depuis "être vendues par des personnes autres que les pharmaciens, sous la forme que la liste précise". Figurent dans cette liste des plantes parfois aussi communes que la menthe ou la lavande.Cette liste, à en croire les herboristes, n'était déjà pas la panacée. "Le gui, par exemple, excellent pour la tension et utilisé par les druides, a été interdit parce que sa baie, qu'on n'utilise pas, http://www.sachermespascherhermes.com - histoire du sac plume d hermes , est toxique. En revanche, la graine de l'aubépine, et non la plante, a été libérée, alors que seuls les compléments alimentaires l'utilisent." La filière diététique avait en tout cas obtenu ce pis-aller qui, par rebonds, servait bon an mal an aux herboristes, cultivateurs ou épiciers. Or, la proposition de loi sur l'herboristerie prévoit de sortir à nouveau ces plantes du domaine public, pour créer un double monopole : seuls les herboris
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