ton Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde àpartir de 1 Services Le Monde LE PAIN DU DIABLELe Monde| 06.02.2010 12h55Par Véronique CauhapéA Pont-Saint-Esprit (Gard), en août 1951, plusieurs personnes sont atteintes d'un mal étrange. Sueurs, vertiges... le docteur Cirelli (Samuel Labarthe) ne s'inquiète pas outre mesure jusqu'au jour où l'un de ses patients décède. Seul point commun entre ces malades : tous ont consommé du pain en provenance de la meilleure boulangerie de la région. Au fil des jours, les victimes sont de plus en plus nombreuses et sont prises d'hallucinations.Tandis qu'un climat de panique s'empare de la ville, certains habitants, le maire et les médecins en tête, tentent de faire face et de se battre pour connaître l'origine de la catastrophe. Il pourrait s'agir, selon le docteur Cirelli, de l'ergot de seigle, un fléau qu'on croyait éradiqué depuis le Moyen Age. Débordées par cette affaire qui risque d'entraîner le pays dans une crise nationale (dans la France d'après-guerre encore en pénurie, http://www.burberrypaschersacburberry.com - burberry pas cher manteau noir laine , le pain est l'aliment de base), les autorités décident d'intervenir. Enquête bâclée, coupable désigné à seule fin de calmer l'opinion publique, http://www.burberrypaschersacburberry.com - chaussure burberry , prélèvements inutilisables... Responsable de la distribution de la farine qui pourrait bien être à l'origine de ce désastre, l'Etat cherche moins la vérité qu'à étouffer le scandale.UN MANQUE DE RELIEFInspiré d'un des faits divers français les plus marquants des années 1950, Le Pain du diable, téléfilm de Bertrand Arthuys (La Tempête ; La Belle et le Sauvage ; La Vie érotique de la grenouille), s'inscrit dans un cadre historique réel, http://www.burberrypaschersacburberry.com - baskets burberry pas cher .Afin de ne pas verser dans le documentaire et rendre l'affaire plus sensible, le réalisateur et le scénariste Olivier Dutaillis ont imaginé trois personnages fictifs qui concentrent les drames et enjeux de l'histoire : Bastien (Julien Tortora) l'apprenti boulanger qui a pétri le pain incriminé, son frère Louis (Aurélien Lecerf), la plus jeune victime du drame, et Flora (Mathilde Lebrequier), la secrétaire de mairie, dont les deux garçons sont amoureux. Les autres personnages (maire, médecin, commissaire...) respectent, en revanche, l'action et l'engagement des véritables protagonistes.Garants des faits réels, tous ces rôles secondaires ont permis à Olivier Dutaillis de remplir la mission qu'il s'était fixée : faire en sorte que son scénario ne trahisse pas les victimes encore vivantes et leurs descendants. Le parti pris est louable mais n'avait peut-être pas besoin qu'on lui sacrifie à ce point la forme. Le montage chronologique et la réalisation très classique du Pain du diable, à vouloir trop coller à la reconstitution, mettent l'histoire un peu trop à plat, la privant à la fois de rythme et de relief.Bertrand Arthuys (France, 2009, 90 minutes). Avec Aurélien Recoing, Julien Tortora, Samuel Labarthe, Patrick Raynal. Véronique CauhapéLe monde abonnementsProfitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériRelated articles:
- http://www.edu-prc.com/bzh/forum.php?mod=viewthread&tid=1918669 - http://www.edu-prc.com/bzh/forum.php?mod=viewthread&tid=1918669
- http://www.aixin99.com/home/space.php?uid=17382&do=blog&id=39692 - http://www.aixin99.com/home/space.php?uid=17382&do=blog&id=39692
- http://www.nian10.com/forum.php?mod=viewthread&tid=4208295 - http://www.nian10.com/forum.php?mod=viewthread&tid=4208295
|